Chercheurs optiques et chercheurs point rouge pour toutes les applications
Un chercheur placé sur votre télescope vous permet de trouver des objets célestes. Nous vous disons ici pourquoi un chercheur est aussi important et quel est celui qui vous convient.
Trouver enfin chaque objet dans le ciel et ne pas chercher longtemps. Ne serait-ce pas beau ? Vous serez certainement d’accord parce que tel est le souhait de chaque observateur. Mais les débutants ont souvent des difficultés à trouver une galaxie faible et invisible à l’œil nu. Si la pratique est importante, le chercheur lui-même l’est tout autant.
La difficulté de trouver des objets
C’est parfois désespérant. La Lune étant dans le ciel, elle devrait bien apparaître facilement dans l’oculaire du télescope ! Nous orientons donc le télescope dans sa direction, nous évaluons sommairement sa position mais, malgré la grande taille dans laquelle notre satellite apparaît dans le ciel, impossible de l’observer dans l’oculaire ! Nous déplaçons encore un peu le télescope dans toutes les directions et pourtant : mauvais affichage, tout est noir, pas de Lune. Déception. Qu’en serait-il si nous essayions de trouver un petit objet tel qu’une nébuleuse planétaire ?
Pourquoi nous avons besoin d’un chercheur
Un grand champ de vision, une orientation rapide et facile, voilà ce qui est important pour nous, observateurs du ciel. Même à un très faible grossissement, un télescope seul ne nous permet jamais de voir un champ d’une taille propre à ce que nous puissions nous repérer dans le ciel. Avec un grossissement de 30x à 40x, nous voyons en effet une section du ciel de seulement un degré environ.
Il nous faut un chercheur : un mini-télescope que l’on place sur le grand tube du télescope, qui, avec 3 à10 degrés, offre nettement plus de champ de vision et qui nous permet alors de trouver chaque objet dans le ciel.
Quel est le problème des chercheurs bon marché
Beaucoup de télescopes sont fournis avec un chercheur. Mais si le fabricant fait des économies sur la qualité, le chercheur est souvent difficile à régler : les molettes de réglage ne tournent pas, elles sont peu mobiles ou bien la base est décalée au point de rendre difficile un alignement précis. Dans ce cas, la règle est la suivante : passer à un chercheur de qualité.
Différence entre chercheurs optiques et chercheurs point rouge
Le monde des chercheurs est composé de modèles avec objectifs et de modèles avec projection à LED. Les deux types ont des avantages, mais quels sont ceux qui vous conviennent ?
Les chercheurs optiques sont composés d’un objectif d’un diamètre de 30 mm ou 50 mm la plupart du temps, et d’un grossissement de 6x à 9x. Ils collectent de la lumière et peuvent rendre visibles des objets faibles, invisibles à l’œil nu dans le ciel. Un réticule vous permet de centrer facilement l’objet. Ces chercheurs donnent le plus souvent une image inversée verticalement et latéralement, ce qui rend difficile l’orientation au début. Mais il existe aussi des modèles avec vision inclinée et image redressée.
Avantages des chercheurs :
- Un grand champ de vision, qui permet de trouver des objets plus facilement
- Réticule intégré, pour centrer rapidement un objet
- Vis de réglage, pour aligner le chercheur parfaitement sur le télescope
Les chercheurs à LED projettent un point rouge ou un cercle sur une petite plaque que vous regardez à une distance d’environ 10-15 centimètres. Vous avez l’impression que le point rouge flotte dans le ciel. Avantage : utilisation facile et intuitive. Avec un chercheur à LED, les débutants se repèrent tout de suite. Les objets de faible magnitude ne peuvent pas être détectés directement. Les chercheurs Telrad et Radiant sont des versions très commodes de cette catégorie. Les cercles projetés, de 0,5°, 2° et 4°, facilitent l’orientation sur les étoiles lumineuses, d’autant que les cercles cibles sont reproduits sur certaines cartes des étoiles.
Avantages des chercheurs à LED :
- Orientation naturelle, comme à l’œil nu
- Utilisation intuitive, car il n’y a pas de grossissement et pas d’images inversées verticalement
- Chercheur conseillé pour débutants, fans du ciel profond et utilisateurs de Dobson
- Vis de réglage, pour aligner le chercheur parfaitement sur le télescope
Tous les chercheurs comportent des vis de réglage permettant de les régler parallèlement au télescope principal.
Orientation dans le chercheur optique
Ces variantes existent pour les chercheurs optiques :
- Vision droite : le chercheur standard comporte une image inversée verticalement, caractéristique typique de toutes les optiques sans correction. La vision peut être désagréable car les chercheurs sont souvent montés près du tube.
- Vision à 90 degrés à simple correction : ce chercheur offre une image redressée verticalement mais non latéralement, qui présente la même orientation d’image qu’un télescope Schmidt-Cassegrain ou Maksutov avec renvoi coudé à miroir.
- Vision à 90 degrés à double correction : ce chercheur offre une image redressée verticalement et latéralement car un prisme d’Amici se trouve entre l’oculaire et l’optique. L’orientation dans le chercheur équivaut à l’observation du ciel à l’œil nu. La vision est agréable et, grâce à l’orientation à laquelle on est habitué, la recherche est facile.
Chercheur 30 mm – La base
Un chercheur 6x30 avec un grossissement de 6x et une ouverture de 30 mm est la base même d’une recherche judicieuse d’objets. De nombreux petits télescopes sont fournis avec ces chercheurs, mais attention : la qualité ne convainc pas toujours. Un « authentique » chercheur 6x30 ne doit pas être diaphragmé et il doit comporter une bonne optique. En effet, de ceci dépend également le succès de votre recherche d’objets.
Chercheur classique 50 mm
Le chercheur classique pour gros télescopes collecte 51 fois plus de lumière que l’œil nu. Avec un grossissement de 8x, vous remarquez même les petits objets et les objets de faible magnitude, et vous voyez dans le ciel un champ de 5 à 6 degrés. Bien que l’image soit inversée verticalement, vous vous repérez facilement : il vous suffit de tourner la carte des étoiles à 180 degrés pour que l’orientation redevienne correcte.
50 mm, vision inclinée, image redressée
La vision inclinée rend la recherche d’objets agréable. Avec un diamètre de 50 mm et un grossissement 8x, la luminosité est la même qu’avec le chercheur classique. Si vous avez un télescope catadioptrique, un Schmidt-Cassegrain par exemple, ce chercheur présentera la même orientation. Toutefois, cette variante convient plutôt pour les télescopes GoTo car, avec une image redressée mais inversée latéralement, l’orientation dans un atlas des étoiles est difficile.
50 mm, vision inclinée, image redressée verticalement et latéralement
Chercher et observer dans le ciel, comme à l’œil nu : beaucoup d’observateurs voulant une image entièrement redressée en sont inconditionnels. Grâce au diamètre de 50 mm et au grossissement 8x, cette variante est tout aussi puissante et présente un champ d’environ 6 degrés. Une carte des étoiles vous permet de vous orienter de façon parfaite.
Chercheur avec réticule éclairé
La nuit est noire, de la même façon que le réticule ? Dans certaines régions où la pollution lumineuse est faible, il est parfois difficile d’identifier le réticule dans le chercheur. Il y a une solution pour y remédier: le chercheur lumineux. Le réticule peut généralement être réglé avec précision via un variateur à lumière rouge.
Chercheur à LED et chercheur à LED Deluxe
Simple mais efficace : un chercheur à LED ou chercheur point rouge projette tout simplement un point rouge dans le ciel. Comme une luciole rouge dans l’espace, il montre avec précision où le télescope pointe. Il existe des modèles très bon marché en plastique, ou des modèles robustes en métal. Un variateur vous permet de régler la luminosité de façon à empêcher tout éblouissement même lorsque le ciel est très sombre.
Chercheurs Radiant et Telrad
Radiant et Telrad sont des chercheurs à LED spéciaux dont beaucoup d’utilisateurs de Dobson sont inconditionnels. Leur avantage : plutôt qu’un point, ils projettent dans le ciel trois cercles d’un diamètre d’un demi-degré, de deux et de quatre degrés. Ainsi, le Starhopping, la localisation d’un objet dans le ciel, est beaucoup plus facile car l’élargissement en surface permet de mieux apprécier les distances. Un formidable plus : de nombreux atlas des étoiles et programmes de planétariums offrent les cercles de visée à titre d’aide à la recherche.
Chercheur Quickfinder de Rigel
Vous n’avez que peu de place sur le tube mais vous ne voulez pas renoncer aux cercles de visée du Radiant et du Telrad ? Le Quickfinder de Rigel est alors le choix idéal. Il est tellement léger et compact qu’il peut se placer même sur les plus petits télescopes.
Chercheurs point rouge pour appareils photo
Pointer un objet dans le viseur de l’appareil photo : ceci n’est pas chose facile, tous les astrophotographes le savent et une aide à cet égard est la bienvenue. Le chercheur point rouge comporte un adaptateur pour le sabot de flash d’un appareil reflex ou hybride et un variateur réglable. Ainsi pouvez-vous utiliser votre appareil de façon autonome sur une monture de voyage et pointer facilement chaque objet céleste.
Chercheur solaire
Bien que le soleil nous apparaisse très grand, il faut parfois du temps avant de le trouver, enfin, dans le télescope. Une chose est claire : en tout état de cause, nous ne devons pas non plus regarder le soleil à travers l’oculaire. Attention : regarder sans filtre solaire dans un chercheur optique détruirait aussitôt la rétine. Un chercheur solaire vous permet de trouver le soleil en un tour de main car il est tout simplement projeté sur un petit écran. Il est indispensable pour une recherche sans danger !